mercredi 23 avril 2014

“Que Marianne était jolie“ (Michel Delpech) par Pascal Dorient

En ces temps de crise où les directions bonnes à prendre ne sont plus évidentes autant que pendant les trente glorieuses, il est toujours bon d'entendre des chansons qui ont su marquer la sérénité d'une époque joyeuse. Une époque où les chansons pouvaient être reprises par tous.

Michel Delpech, chanteur populaire aura su marquer de son empreinte cette époque.
Toujours présent dans les esprits, un peu moins dans les médias dorénavant consacrés à l'abrutissements des masses et à la promotion d'un monde voué à la surconsommation, sa cote de popularité reste intacte.
Il aura payé cher la rançon du succès, il est donc normal qu'il en récolte les avantages.

Il fait partie de ces artistes que j'aime profondément et que j'aurai toujours plaisir à interpréter.




lundi 21 avril 2014

"L'amour ça fait passer le temps (Marcel Amont) par Pascal Dorient

Verra-t-on autre profession ou vocation que celle du spectacle qui pousse les artistes à donner tout ce qu'ils ont jusqu'au bout de leur souffle de vie et avec autant de plaisir à partager la flamme qui les anime? Je n'en connais pas d'autre.
Alors que beaucoup ne pensent qu'à atteindre l'entrée de la retraite ma foi bien souvent méritée dans certaines professions, un artiste fuit cette petite mort qui s'oppose à lui en tous points.

Pour certains, cet acharnement peut devenir pathétique lorsque la mode passe et les laisse sur le bord de la route tout comme la maladie mais la passion est toujours là.
Puis il y a ceux qui brûlant de toute cette flamme qui les anime depuis tant d'années continuent à semer des fleurs sur leur chemin avec autant de compassion pour ceux qui aiment les entendre.

Du haut de ses 85 ans, Marcel Amont représente bien cet amour de la vie, de la scène et du public qui lui ont permis de vivre sa vie comme il l'entend.

Oui, Marcel Amont est un de ceux-là.
Si pour beaucoup de jeunes cet artiste est totalement inconnu voire d'un autre âge, qu'ils sachent que cet homme n'a rien à envier aux plus grandes stars du moment.
Il a fait chanter la France sur plusieurs générations. Aucune "Star" actuelle ne pourra en prétendre autant.

Nombreux sont ceux qui se souviennent avoir gardé ses mélodies entrainantes dans la tête en allant à l'école ou au travail.
La France sur la route des vacances garde encore ces moments joyeux avec cette chanson de Marcel Amont, "L'amour, ça fait passer le temps“. Je garde la mémoire de cette époque heureuse et insouciante.

Cet air a grandi avec moi et je ne pouvais pas faire autrement que de lui rendre hommage autant qu'à son interprète.
N'oublions pas aussi tous ceux qui, anonymes ou reconnus, oeuvrent dans l'ombre des vedettes pour leur écrire de mots ou de notes ces succès qui nous rendent la vie un peu moins sombre.


“Le paradis blanc“ (Michel Berger) par Pascal Dorient

La musique va et vient avec les modes. Certains auteurs laissent la marque de leur passage à travers une époque. Lorsque leur vision du monde marque aussi les esprits, leurs chansons dépassent les effets de mode. Tôt ou tard, l'esprit s'envole et il ne reste que ce que les coeurs retiennent.
Michel Berger en aura touché beaucoup et même après sa mort, le but suprême de tous les artistes consacrés...
Le second degré que l'on peut percevoir dans le “Paradis blanc“ en est quelque part l'expression avant l'heure.
Savait-il ce qu'il venait d'écrire? Lui seul le sait.
L'important est que son message voyage bien.



mardi 15 avril 2014

“Imagine“ (John Lennon) par Pascal Dorient

“Nous vivons dans un monde où pour faire l'amour nous devons nous cacher alors que la violence s'exerce au grand jour.“
(John Lennon)
“Imagine“ par Pascal Dorient 



mercredi 9 avril 2014

"Seras-tu là" (Michel Berger) par Pascal Dorient

En nous quittant, Michel Berger nous aura séparés de lui et de France Gall.

On peut respecter le choix de France, mais existe-t-il une raison suffisante pour compenser la douleur de l'absence par le silence, surtout envers ceux qui vous aiment?

Michel Berger reste un des plus grands auteurs-compositeurs. Il aurait très certainement écrit des chansons magnifiques s'il avait vécu un peu plus.

Finalement, ce qui fait la force des artistes reste encore leur plus grande faiblesse, le coeur et tout ce qui le motive.
Pour eux, ni les mots, ni l'effort ne suffiront pour qu'ils pensent s'exprimer justement.

Ce qui pour les autres apparaît comme un excès reste dans l'esprit d'un artiste, une insatisfaction permanente.
Le manque provoque ainsi le trop-plein.
C'est ce qui les motive, la peur de la fin engendre l'éternité.

Dans ce paradoxe, ils y trouvent leur raison d'exister et c'est ce qui fait que nous les aimons.
"Seras-tu là" de Michel Berger en est quelque part l'expression.

Je suis et je reste un de ses premiers fans.



mardi 8 avril 2014

"Je reviendrai à Montréal" (Robert Charlebois) par Pascal Dorient

J'aime profondément ceux qui s'attachent à leur terre et leurs racines. J'aime encore plus ceux qui rendent hommage et chantent tout l'amour qu'ils ont pour leurs origines.

J'aime aussi les voyageurs qui s'arrêtent un jour quelque part, par amour de l'endroit ou des gens qui y vivent.

Robert Charlebois aura rendu par son cœur toute l'énergie que lui a donnée ce coin de terre Nord Américain. Je comprends ce sentiment puissant, cet attachement à une culture ou une terre malgré les éléments, je suis Breton.

Si enfant, dans mes yeux rêveurs qui fixaient le large de ma Bretagne natale fut un continent ou une terre, il ne devait sans doute s'agir que du Québec. Maintenant j'en suis convaincu.

L'histoire de cette migration d'une partie de nos ancêtres et la valeur des premiers pionniers jusqu'à leurs descendants les plus récents font que je me suis promis, non, juré d'aller un jour sur cette terre pour dire ou chanter tout l'amour et l'admiration que j'ai pour ces gens.

J'aime cette histoire entre le Québec et la France. Je ne pensais pas qu'il fut possible pour un peuple déraciné aussi violemment comme le fut les Français de le nouvelle France d'alors de transmettre à travers des générations la mémoire et l'attachement à ses origines.
Je pense que la misère et l'obligation de quitter sa terre natale laisse une empreinte indélébile dans l'histoire des familles. Cette rupture contre nature marque d'une pierre les lieux et les cœurs.
Les Québécois auront à mon sens gardé le meilleur de la France patriote qui s'évapore peu à peu de notre vieux continent.

A chaque fois que le hasard de la vie m'a permis de croiser des Québécois, mon cœur s'en est enrichi.
Leur accent m'enchante, j'y entends la langue de chez nous, empreint d'un terroir de France qui ne les a jamais quittés. Comme ceux de nos provinces qui roule encore à travers chaque région, j'y reconnait toute l'importance de l'histoire et la richesse de notre pays.

Cette chaleur rayonnante dans leurs yeux envers nous, vieux Français m'a toujours profondément touché. Si nous pouvions encore aimer la France autant qu'eux !
Ils aiment encore plus et c'est bien compréhensible, leur pays. Ils l'aiment encore plus à travers cette lutte socio-culturelle contre l'envahissement d'une culture Américaine qui ne partage rien et qui tente sans cesse d'englober cette province qui résiste comme une enclave minuscule tel le village Breton d'Astérix.

La valeur humaine de ses gens, que les éléments difficiles ont forgée avec le temps, leur détermination à vouloir défendre leur identité minoritaire m'impressionne car je suis pareil.
Chez moi, un poète Breton qui s'appelait Glenmor, disait: “Avoir tort, c'est avoir raison, seul contre tous!“. Tout est dit.

Et le jour où la France aura perdu tout sens de l'orientation ainsi que la trace de ses pas qui l'ont mené à devenir un grand pays, lorsque que cet Alzheimer de gauche très à la mode en ce moment aura fait son travail à défaire tout un pays de sa fierté sous prétexte de son histoire colonisatrice sans doute discutable, lorsque ce jour viendra, celle que l'on appelait Marianne saura encore je l'espère se retourner vers ses derniers enfants qu'elle a un jour vu partir et qui ont emporté en la quittant ce sentiment puissant et revendicateur d'une patrie où chacun se confortait d'où qu'il vienne, vers un sentiment unique et fédérateur qu'on appelait la patrie.

Cette hymne du cœur de Robert Charlebois ne fait que conforter ce sentiment et est l'occasion de le manifester en le chantant bien modestement, à ma façon.

Vive le Québec libre, il va de soit, mais vivent les Québécois libres d'aimer ce qu'ils ont de plus cher.

Si leur devise est : "Je me souviens", qu'ils sachent que du côté du vieux continent, nous ne les oublions pas !

dimanche 6 avril 2014

"La tendresse" (André Bourvil) par Pascal Dorient

Avant de me trouver mes propres goûts musicaux, j'ai grandi entouré de disques familiaux que j'entendais sans cesse.
Cela m'a appris à aimer la chanson Française et même apporté la passion de l'accordéon transmise par ma mère.
Il est bien que les enfants entendent les chansons qui ont fait chanter leurs parents ou grands-parents.
Grandir dans un univers "culturel" unique est un handicap certain. Le rap aura pour cette génération actuelle été une fracture violente dans cette transmission et ceux qui l'intègrent comme style unique s'enferment à l'avenir dans une bulle hermétique au monde extérieur et dont la conception de ce qui les entoure restera pour longtemps détachée de toute réalité.
Je n'oublierai jamais cette cassette audio de chansons d'André Bourvil qui trainait chez moi et que je me suis vite accaparée.

"La tendresse faisant partie de ce recueil restera une de mes préférées de cet artiste exceptionnel qui aura su toucher toutes les générations y compris les plus jeunes.
La simplicité, la dérision de soi-même pour exprimer que le culte de l'égo est le chemin opposé à toute humanité, tous ces sentiments qui attirent les autres à soi auront été véritablement la raison du succès de Bourvil.
C'est l'unique clé qui ouvre les voies de la communication entre générations. C'est à mon sens, la règle d'or pour avoir la prétention de se dire artiste.
Merci Mr Bourvil de nous le rappeler, chaque fois que vous revenez dans nos coeurs!.


samedi 5 avril 2014

"On se retrouvera" (Francis Lalanne) par Pascal Dorient

Pour mon plaisir personnel (à partager), l'hymne à la vie et à l'amour de Francis Lalanne, "On se retrouvera".
Je me suis permis d'y ajouter ma voix pour une petite section de choeurs qui ne me déplaît pas. Dîtes-moi ce que vous en pensez.